Nordskov

Nom

Mads

Prénom

26 ans

Âge

05/06

Date de naissance

Ferociae

Caste

Danemark

Origine

O+

Groupe sanguin

91kg

Poids

190cm

Taille

Vous avez déjà sans doute croisé la silhouette imposante de Mads, resplendissant dans son uniforme de milicien, culminant à son mètre quatre-vingt-dix. Ses cheveux blonds et ébouriffés sont rarement aussi disciplinés que l’exigerait son travail, de même que sa barbe n’est peut-être pas taillée au millimètre près.
Plutôt souriant et enjoué de nature, vous pourriez presque vous dire qu’un froncement de ses sourcils épais serait malvenu au milieu de ses traits si amicaux et plaisants. Ses yeux bleus comme l’océan reflètent souvent le sourire qui étire ses lèvres pleines, et son rire grave emplit l’air de bonne humeur. Son visage aux traits assez carrés sont l’héritage de ses origines scandinaves, de même pour son nez assez long, recouvert de légères taches de rousseur, à l’image du reste de son corps qui en est clairsemé.
Mads est quelqu’un d’optimiste, qui se qualifie de bon vivant. Il aime rire et faire rire, quitte à faire un peu l’idiot. Mais cette bonne humeur n’est pas à toute épreuve, non ; il est sensible et il lui est impossible ou tout du moins extrêmement difficile de cacher ce qu’il ressent réellement, tel un véritable livre ouvert. Il est plutôt guidé par ses sentiments et son instinct que sa raison, et plus souvent, il cède à son impulsivité avant de penser aux conséquences de ses actes. Le Danois tient avant tout à être quelqu’un de bon et de juste ; c’est un défenseur de la veuve et de l’orphelin, chevaleresque sur les bords dans ses principes, malgré ce que son humour grivois et ses penchants pour la bière pourraient laisser penser. Il est protecteur, affectueux, attentionné, presque étouffant dans son amour et sa bonté, mais ses colères sont redoutables. Il n’y a pas vraiment de moyen de se racheter à ses yeux une fois que vous l’avez déçu, et il a du mal à se faire aux gens agressifs naturellement. Sa nature protectrice implique tout aussi bien l’amour que la haine et le dégoût vers ceux qu’il estime être détestables, et c’est sans pitié qu’il applique la justice et déverse sa colère, méritant au final assez bien sa place de milicien.

Mads garde un mauvais souvenir de ses premières années passées à l’université. Il faut dire qu’enfant, il était un peu fils à sa maman, vu qu’il n’a jamais connu son père. Sa mère était une Devotae aimante, aussi la séparation à ses huit ans a été très dure pour le Danois qui se souvient encore des nuits passées dans le dortoir, les yeux grands ouverts sur le plafond, et son doudou serré contre lui dans l’espoir de se rappeler de cette maison dans laquelle il ne mettrait sans doute plus un pied. Une fois entré dans l’adolescence, Mads s’est débarrassé de ses chagrins nocturnes et est rapidement devenu assez indépendant. En bonne tête brûlée, il a fait quelques bêtises ; il faut dire que sa popularité nouvelle lui est un peu montée à la tête, et que la maturité n’a jamais vraiment été son fort, en grand enfant qu’il est.
Son premier amour, il s’en souvient encore ; il avait treize ans, elle en paraissait vingt. C’était un béguin d’enfant, de ceux qui ne se concrétisent jamais, et pourtant son coeur en était retourné chaque fois qu’il la voyait. Elle s’appelait Svitlana, avait un délicieux accent slave, travaillait à l’infirmerie de l’université, et Mads savait qu’elle abandonnait parfois le rangement de ses fioles et ses dossiers pour remplacer l’infirmière lorsque celle-ci était indisponible. Mads a toujours été un sportif et un téméraire, et les deux cumulés donnaient souvent lieu à des blessures de plus ou moins grande importance. Il se souvient avoir parfois simulé des entorses afin d’avoir le plaisir de se retrouver en tête à tête avec Svitlana. Dans ces moments-là, ses mains douces, sa peau laiteuse recourverte de grains de beauté, ses longs cheveux blonds et ses yeux au beau violet profond n’étaient qu’à lui et lui seul, et il s’imaginait un monde où elle l’attendrait et où ils pourraient s’aimer.
Mais Svitlana était une première génération, et a été envoyée au recyclage l’année de ses quinze ans.
Mads a toujours su que quelque chose n’allait pas chez lui. Qu’il était différent. Voir des Hubots être maltraités lui donne toujours la nausée, mais il n’a pas le droit d’intervenir lorsque ce sont des Hubots personnels, c’est la loi ; Dura lex, sed lex. Ce malaise grandit d’autant plus en lui depuis son entrée chez les Ferociae et la milice. Bien sûr, c’est un grand honneur de servir le Conseil, la justice, et de protéger ses concitoyens. Mais Mads n’aime pas l’ambiance de la caserne lorsque leur définition de “s’amuser” implique faire du mal à des Hubots. Surtout s’il s’agit de l’hôtesse d’accueil de la Milice, Freja.
Bien sûr, Mads a déjà eu des relations humaines. Il a des amis, des amies, sa chère maman à qui il fait vaillamment les courses tous les mercredis après-midis. Il a déjà eu des amants et des amantes, des petites relations de quelques mois. Après tout, il est social et n’imaginerait pas vivre dans la solitude de certains de ses camarades bourreaux de travail, qui font passer la milice avant leur propre vie. Non, Mads est quelqu’un d’appliqué, mais le travail n’est pas son moyen de s’oublier ; il préfère les “putbots” comme on les appelle dans les bars du Central. Et chaque soir qu’il s’y rend, il se pose toujours la même question : qu’est-ce qui ne va pas chez lui, pour se sentir plus vivant parmi les machines que les humains ?